mercredi 18 février 2015

Que vérifier sur un OVNI d'occasion ?

Extrait d'un posting sur le site de l'OVNI club en réponse à une question sur "que vérifier sur un OVNI d'occasion".
Mise à jour 13 07 2019

Acheter un bateau d'occasion est toujours une aventure car on ne sait jamais exactement ce que l'on va trouver, sauf si l'on connaît déja le bateau, son propriétaire et, encore mieux, si l'on a déja navigué dessus.

Dans le cas des OVNIs, il existe quelques spécificités qui tiennent aux faits suivants: le bateau est en aluminium et c'est un dériveur. Donc il existe des points à vérifier

  • Rechercher tous les signes possibles de corrosion, en particulier galvanique (c'est vrai pour l'acier aussi). Des bulles multiples sur le pont, le roof ou au pied du mât doivent attirer l'attention.
  • L'état des réservoirs d'eau pour rechercher une corrosion éventuelle. Vérifier qu'ils sont propres et si ce n'est pas le cas re-vérifier après nettoyage. La présence d'anodes en magnésium (comme celles que que l'on utilise pour les chauffe-eau) est un plus car elles sont supposées réduire la formation de sels d'alumine et de prévenir la corrosion. Si elle sont présentes c'est bien, sinon il est facile de les installer.
  • Les réservoirs de gasoil pour les mêmes raisons et vérifier si il existe des trappes de visite, si les sondes marchent et s'il il y a un moyen de switcher les lignes de retour gasoil dans le cas où il y a plusieurs réservoir car ce n'est pas systématique sur les OVNIs.
  • Les fonds, les coffres et la baille à mouillage , toujours pour la corrosion: une tige en cuivre oubliée et les ennuis commencent.
  • Vérifier les pieds des chandeliers et la présence des protections plastiques isolantes.
  • La dérive et les safrans bien sur ainsi que leur système de relevage. Sur les 445, l'état du piston du vérin et l'absence de concrétions calcaires sur celui-ci (risque de fuites si rayures). Sur les mêches des safrans, les bagues en ertalon decraient être vérifiées pour contrôler une éventuelle usure génératrice de jeu de de bruits "parasites"
  • L'étanchéité des panneaux de pont et sur les 445 l'étanchéité des hublots latéraux sertis.
  • Tous les passe coques et privilégier les bateaux à passe-coque aluminium soudés.
  • La ou les pompe(s) de cale (fonctionnement, automatique ou pas). Elles sont importantes car sur les OVNIs qui ne possèdent pas réellement de point bas, il peut/faut en avoir plusieurs et, d'origine, elles sont presque jamais automatiques.
  • Toute l’installation électrique, en particulier vérifier que tous les branchements soient en double fils (positif et neutre) et que tous les fils soient dans des gaines et que ceux qui ne reviennent pas au tableau principal soient bien documentés.
  • Chercher un éventuel transformateur d'isolement est un bonne idée car c'est un équipement onéreux et qui est rarement présent, même si sa présence devrait être fortement recommandée pour prévenir les phénomènes de corrosion.
  • Les jonctions électriques, en pied de mat ainsi qu'en haut de celui ci. La majorité des fuites viennent de là lorsqu'elles ne sont pas dues à un appareil défaillant.

  Plus généralement et non spécifique des OVNIs.

  • L’état des winches: peu de gens les graissent régulièrement.
  • Le moteur, l'alternateur, l'inverseur et le renvoi des commandes depuis le poste de barre.
  • Les batteries et éventuellement les tester avec ce que les électriciens appellent un 'grille pain' pour voir si elles tiennent le coup.
  • Le guindeau et la jonction chaine ancre.
  • Le frigo et la centrale de froid.
  • La ligne de gaz et son robinet.
  • La pompe à pied d'eau de mer.
  • Les pompes des WC (entretenues ou pas)?
  • Si il y a un propulseur, bien vérifier que toutes les couches de protection de l'alu sont en bon état à ce niveau.
  • La solidité du portique arrière.
  • L’étanchéité des coffres arrières, elle n'est pas systématique sur les premiers modèles.

Ensuite, bien sur,tout le gréement, les enrouleurs, la fixation des barres de flèche, l'état des ridoirs (coincés ou pas, entretenus ou pas), l’accastillage et les voiles, comme sur n'importe quel bateau

Il est bien d'avoir une documentation technique à jour, en particulier tous les schéma des installations qui ont été réalisées après la mise à l'eau: désalinisateur, générateur, congélateur etc ... Les installations avoir c'est bien, savoir comment les dépanner c'est encore mieux.

Demander les factures de carénage, du dernier au moins: un bateau qui reste au sec 1 semaine n'avait pas que du carénage à faire. Ca peut être de l’entretient ou de l’amélioration, il suffit de le savoir.

Sur un bateau coque Alu et pont Composite il faut passer du temps sur la jonction, en particulier au niveau de toutes les cadènes.

J'en oublie surement mais c'est déja pas mal.

Si on fait tout cela, ce qui manque sautera aux yeux 'en route' mais à part la corrosion électro-galvanique, la dérive, les safrans et l'électricité peu de choses sont rédhibitoires car sur de l'alu il n'y a pas d'osmose et peu de risque de talonnage car les OVNIs sont des dériveurs intégraux

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