Au cours des 2 transats A/R que nous avons fait, particulièrement durant le séjour dans les Caraïbes, le mouillage et les amarrages sur bouées ont été largement plus fréquents que les séjours au port et, même pour ceux ci (en particulier au Marin et aux Bermudes par exemple) l'amarrage était à la fois sur le ponton par l'arrière et sur bouée par l'avant. Sans marées, les caraïbes sont un endroit où, dans les marinas, la maitrise de la pendille devient vite indispensable. En dehors des marinas si on ne mouille pas, et bien c'est l'amarrage sur bouée, avec des 'Boat Boys' avec leurs embarcations multicolores. |
Les pendilles nous les avons aussi expérimentées à Mindello lors du départ du Cap Vert par lequel l'ARC passait cette année (2013) pour la première fois. Là c'était un peu plus "touchy" car la marina n'avait jamais hébergé autant de bateaux aussi longs et lourds en même temps. C'était une 'première' si l'on veut. Et à Mindello, il y a des marées significatives, les pontons sont fixés non sur des pieux ou 'Ducs d'Albe' mais par des chaines reliées à de gros corps-morts posés sur le fond et cela fait toute la différence. La conséquence en est que quand la marée monte et descend, surtout si il y a du vent, ça bouge et les amarres se détendent de façon significative avant de se retendre à marée basse. Parfois ça bouge même tellement que, à Mindello, les pontons on cédé et les amarres sur les bouées ont parfois cassé à la suite du ragage trop important, même avec des amarres doublées. . C'est ce qui nous est arrivé la veille du départ de l'ARC de Mindello vers Ste Lucie. |
Pour le moment celle en vigueur sur H2 est basée sur l'utilisation d'une aussière munie d'une chaine en son milieu, la chaine étant la partie qui restera dans l'anneau de la bouée.
Nous avons essayé le mousqueton et la manille mais cela devient impraticable si l'on veut partir vite et la moitié du temps il faut aller libérer le mousqueton et/ou la manille avec l'annexe (ou à la nage) et mettre en place une amarre provisoire. Stupide!
La solution 'Manille 1', pas idéal. Ça bouge un peu et les manilles gênent . | La solution 'Manille 2', pas mieux. Ça bouge moins mais c'est difficile à défaire. |
Pour l'épissure il y à 2 méthodes: épisser DANS la chaîne et épisser SUR la chaine comme on le voit sur les photos ci-dessous.
Après avoir essayé la solution 'DANS' on est passé à la solution 'SUR'.
Plus facile à réaliser, l'épissure est plus fine, la manipulation plus aisée et cela tient aussi bien et à l'usage nous avons fini par toujours faire revenir les deux extrémité de l'amarre sur le même taquet et ne jamais avoir une extrémité de chaque coté du bateau car avec les mouvement de celui-ci avec le vent et la houle la chaine fini toujours par sortir de l'anneau.
La solution 'Epissure', bien mieux
et on l'installe comme la 'Manille 2' et en la passant dans le davier bien sur..
et on l'installe comme la 'Manille 2' et en la passant dans le davier bien sur..
Donc, en pratique, on met en place une amarre temporaire avec une haussière munie d'un mousqueton que l'on passe au 'boat-boy' et ensuite on installe l’amarre définitive avec la chaine en son milieu et on laisse la temporaire en sécurité.
En partant, on commence par enlever la sécurité puis la seconde lors du départ, à la voile face au vent, ou au moteur ('cool-start').
Finalement c'est simple, il n'y a qu'une chose qui pourrait rendre la chose difficile, c'est de fixer la chaine au milieu de l'aussière.
Il faut 'oublier' nœuds et les manilles et épisser le bout directement sur le chaine. Pour cela le 3 torons en polyéthylène est le mieux car il est facile à épisser et donne un bon amorti.
Un autre avantage de la méthode est que, si l'on doit prendre la bouée seul au lasso, la même aussière avec la chaine au milieu coulera tout des suite et une fois tendue elle remontera sous la bouée sans risque de ragage donc de rupture si l'arrêt doit durer 'un certain temps' ... (référence au Fût du Canon de Fernand Reynaud).
Il y a de bons fils de discussion sur le sujet sur plaisance pratique et aussi sur le site de l'OVNI Club. et la même sur le site de Sail The World
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