Le skipper propriétaire du bateau en question, plus fait pour la régate que les traversées océaniques en équipage réduit, lui avait demandé de lui remettre un chèque de quelques centaines d'Euros pour être sur qu'il ne le laisserait pas tomber au dernier moment. Des arrhes 'à l'envers' quoi... Ca, c'est une chose que je n'aurais jamais pensé à faire avec mes équipiers (dont certains m'ont laissé en plan avant le départ,bien sur, cela arrive) et que l'on ne m'avait jamais fait quand c'était moi qui était l'équipier. Cependant cela a du sens et si les deux sont d'accord pourquoi pas. |
Question préparation préalable, le bateau est un peu juste, de mon point de vue au moins: voile à recoudre, sécurité sur le pont à revoir, électronique douteuse, branchements non fonctionnels, cartographie en panne, production d'energie reposant sur un seul système Watt&Sea, plus quelques autres détails ... dont très peu d'eau et de gasoil dans la 'configuration de base' du bateau au demeurant très rapide.
Le voilier fait son travail, l'électronicien marine local arrive à refaire les connections que je n'étais pas parvenu à réparer (ni à comprendre) et à mettre en place une cartographie électronique qui marche et un AIS couplè à celle-ci.
Enfin nettoyage, pleins, avitaillement et départ ...
Arrivés à Panama, l'informatique embarquée et la cartographie ne fonctionnaient plus, ni sur le système principal ni sur le secours; la réserve d'eau avait fuit dans les fonds, un tuyau ayant eu la mauvaise idée de céder; le moteur avait cessé de fonctionner après une surchauffe et l'arrivée s'est faite à la voile entre les cargos pour rejoindre la marina et en utilisant le GPS du téléphone portable; enfin le sail-drive qui contenait autant d'eau que d'huile avait du être vidangé en mer et sa réparation imposait une sortie d'eau du bateau.
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