vendredi 11 juillet 2014

Cigale 18, visite guidée ... à quai. Episode 6

Il y a 2 jours je mentionnais la sortie en mer du Cigale 18 avec la presse en regrettant de ne pas avoir pu le voir naviguer.
Une première avait eu lieu en juin et fait l'objet d'
une 'brève' sur Voile News.
Ayant navigué sur les 2 derniers Cigale 16 il aurai été intéressant de faire la comparaison, bien que avec 2 mètres de plus on ne puisse qu'attendre de meilleures performances.


                              

Je ne donnerai pas le détail des spécifications techniques autres car elles sont disponibles sur le site du chantier et ce qui m’intéressait c'était plutôt le ressenti à la visite du bateau enfin mis à l'eau.

Je suis donc allé le voir, pour la troisième fois, au ponton du Vendée Globe ce matin alors que les dernières phases de préparation vont bon train.
Lors de la sortie, avec 20 à 25 N de vent, les performances - au dire du barreur d'Alubat - étaient au rendez vous: 10 nœuds au près et entre 16 et 19 au portant avec toute la toile, c'est à dire GV et Code Zéro de 135 m2 (je ne sais pas exactement ou se situe cette voile entre le Genaker et le Spi asymétrique. Pour une bonne analyse des voiles d'avant voir le numéro de juin de Voiles et Voiliers, remarquablement clair sur ce sujet).
Ceci étant il ne restait plus qu'à visiter le bateau:
La première impression, de l'extérieur, alors qu'il est amarré à coté de 'Team Plastique', l'IMOCA d'Alessandri Di Benedetto, c'est que les deux ont un certain air de famille: même taille même look un peu agressif, l'un taillé pour la course, bas sur l'eau et dépouillé, l'autre fait pour la croisière rapide et confortable, plus haut sur l'eau, avec un design impeccable que fait  ressortir le gréement avec mat et  bome Park-Avenue tout carbone. L'ensemble est posé sur un roof et une coque gris satiné, surprenante au premier abord mais du plus bel effet.
Manifestement, c'est fait pour être beau et pour aller vite.
Cela se voyait déjà lors de la construction (voir les épisodes 1 et 2), depuis les phase de début jusqu'à la mise en peinture.
Un des avantages de l'alu c'est que l'épaisseur du matériau ne changeant pas lorsque la taille augmente, un Cigale 18 est relativement plus léger qu'un 16 si on rapporte le poids à la taille.
Contrairement aux deux précédents Cigales 16 celui-ci n'a pas d'arceau arrière, le propriétaire n'en voulait pas, et la capote de descente et le bimini sur les postes de barre s'intègrent très bien dans le profil du bateau. Tous deux ont été réalisés par 'Yellow Sellerie' à Port Olonna: très réussi.

Une fois à bord, difficile de ne pas aller voir ce beau mat carbone, la fixation de cette bôme noire et le hale bas de la même couleur qui la contrôle, ce qui, au passage permet de constater que l'on a ici un vrai flush-deck d'où rien ne dépasse.
Tous les bouts disparaissent dès le pied du mat et réapparaissent sur les pianos de chaque coté de la descente dans des coinceurs Spinlock spécialemenyt choisis pour leur "débattement faible". Les pianos étant situés sur une surface inclinée, des coinceurs standards auraient butté contre le panneau supérieur.
Solution chère mais élégante et de qualité.

A noter:
Sur le mat, les afficheurs B&G de grande taille.
Le vérin hydraulique du hale bas
Les balcons de pied de mat, classique.
Sur le pont, les boites dorades originales qui témoignent du gout du détail et du savoir faire des chaudronniers qui les ont réalisés.
Pas classiques.
Il fallait oser et c'est réussi car les angles un peu aigus se marient bien avec ceux du roof que soulignent les différences de teinte du gris choisi, suivant que la peinture est antidérapante ou pas.
Sur le pont toujours le double col de cygne pour abriter les cables venant du mat.
Une fois à la hauteur du mat, autant pousser vers l'avant et aller voir l'enrouleur de Génois intégré dans la baille à mouillage et la delphinière sur laquelle viendra se loger une grosse ancre Spade et que peut prolonger un bout dehors rétractable bien caché dans la baille à mouillage et la soute à voile. Les détails de la construction sont visibles sur les photos des précédents postings.

Ici encore, rien ne dépasse, pas même les charnières des panneaux de la baille à mouillage qui s'ouvrent  avec un système articulé subtil situé à l'intérieur de la baille.
C'est non seulement esthétiquement réussi mais cela évite d'avoir des charnières qui cèdent car cet endroit est assez 'fréquenté', souvent en 'urgence' et la visserie alu est souvent fragile et résiste parfois mal aux chocs.
La baille à mouillage parfaitement intégrée est recouverte d'un bois exotique (dont j'ai oublié le nom) car il fallait un bois clair qui se marie bien avec le gris satiné mat de la coque et le teck a été banni de la construction navale respectueuse de l'environnement.
C'est bien visible sur la photo qui laisse aussi apparaitre le mécanisme du bout dehors rétractable.
En arrière de cette baille de bonne dimensions une cadène pour une trinquette sur enrouleur souple et étais largables et plus en arrière une grande soute à voile accessible depuis un unique panneau de pont.

Si cette soute doit aussi servir de stockage/local technique, cet unique point d'accès peut être un peu limitatif par gros temps mais la configuration interne voulue par le propriétaire ne permettait pas de communication via l'intérieur, comme sur les Cigales 16, l'espace avant étant occupé par la cabine propriétaire avec couchette double centrale. C'est un choix mais comme sur ces bateaux on peut avoir la configuration que l'on veut il sera intéressant de voir comment seront les autres.

Ayant atteint l'extrémité avant du bateau, reste à retourner vers l'arrière et, là, on réalise bien la dimension du bateau, son aspect profilé et épuré que rendent encore plus évidents les panneaux de pont noirs intégrés ainsi que le mariage réussi du pont en bois et de l'alu gris.

En regardant le mat on voit qu'il manque encore le lazzy bag car Yellow ne fait pas cet article et la Grand Voile Incidence attend donc sa protection mais reste bien tenue dans la large bome en carbone et par les lazzy-jacks.
Manifestement terminer la préparation d'un tel bateau qui est le premier de la série nécessite du temps.

De retour dans le cockpit on retrouve les détails typiques d'Alubat:
- Les banquettes en iroko qui assurent que l'on sera toujours assis au sec et assuré d'une ventilation suffisante pour ne pas avoir les fesses mouillées ou humides en permanence ce qui est appréciable lors de longues traversées.
- Les trous dans les supports de banquettes pour installer des lignes de vie dans le cockpit (rare).
- Les profonds rangements dans les hiloires.
- Les emplacements dans le fond du cockpit pour installer soit une table, soit un cale-pieds pour se bloquer à la gite.
- La descente centrale avec ses deux panneaux coulissants fumés et sa marche. 
Habituellement en bois, la descente se trouve ici être en bois et en carbone: toujours le souci de l'unicité du design et du détail, plus poussé sur ce modèle que sur tous les autres que j'ai pu voir.

A l'arrière des banquettes et avant  des postes de barre, une belle barre d"écoute Harken avec un palan à quatre brins,  parfaitement intégrée à la verticale de l'extrémité de la bôme et qui ne "gêne pas le passage", notamment lorsque le bateau ne navigue pas et où le chariot peut être fixé derrière l'extrémité de l'une ou l'autre banquette.
Avec, de chaque coté, un bloqueur bien orienté et un winch, le barreur et ses équipiers ont tout à portée de main. 
Cette configuration est très différente de celle des 2 précédents Cigales 16 sans barre d'écoute et dotés d'une doube écoute de GV si ma mémoire est bonne et pense qu'elle l'est car cette solution m'avait surpris à l'époque. Sur le 52 Evolution elle est sur l'arceau au dessus de la descente, chaque bateau ayant sa solution propre en fonction du programme prévu du bateau.

Plus en arrière, les deux postes de barre garantissent une vision optimale quelles que soient les conditions de navigation et possèdent chacun une belle barre en carbone, des répétiteurs B&G, un compas sur chaque poste (qui viennent compléter les 3 afficheurs du mat).
Un écran traceur B&G pivotant sur le banc arrière peut 'servir' des deux cotés. Un peu trop 'exposé', cet écran sera abrité par des protections en tube inox qui n'ont pas encore été posées.
De chaque coté, deux gros winchs électriques Harken sur les hiloires, assurent le contrôle des écoutes  ainsi que des bosses d'enrouleurs et, pour ce dont j'ai pu juger, les alignement sont bons et les angles de tire des bouts sur les winches sont correct.
Les commandes moteurs sont regroupées près de la barre tribord et une centrale hydraulique pour le pataras et les bastaques se trouve logée dans l’extrémité tribord de la banquette arrière, avant les banquettes mobiles qui permettent d’accéder à la jupe arrière.
Pour le barreur, des cales pieds pour reprendre la gite et deux sièges de barre de chaque coté, un dans l'axe du bateau, l'autre sur le coté et tous deux galbés pour compenser la gite. A mon goût les sièges de barre latéraux sont un peu trop 'angulés' pour être vraiment confortables mais c'est une opinion personnelle et cela doit pouvoir s'arranger.
Vus coté 'pile' et coté 'face' les postes de barre sont ergonomiques, élégants, astucieux pour la fixation des répétiteurs et ne gênent pas le passage lorsque l'on vient de la jupe arrière.
Pour augmenter le confort et le plaisir du barreur un grand bimini abrite toute la largeur du cockpit arrière et deux gros haut parleurs sont encastrés dans les coffres de la grande banquette arrière.
Ici on ne manquera ni de place ni d'ombre ni de  points d'appui: important pour le plaisir, le confort et la sécurité en traversée.

Après avoir fait le tour de l'extérieur avec son accastillage Harken et Spinlock (habituellement Alubat était plutôt Lewmar) il est temps d'emprunter la descente sous une haute capote de roof pour aller voir l'intérieur.


Sur les Cigales (16 et 18), c'est une descente classique, la même que celle que l'on trouve sur les OVNIs, pas la large descente de l'OVNI 52 Evolution qui donne d'avantage l'impression d'avoir un espace unique avec le cockpit et le carré.

Ici c'est plus traditionnel et la différence de niveau est plus marquée: on 'monte' dans le cockpit et on 'descend' dans le carré qui est un lieu plus 'protégé', ce qui correspond bien au programme auquel est normalement destine ce bateau.


L'intérieur.

La visite est un tantinet délicate (et sera incomplète mais j'y retournerai plus tard, enfin je l'espère) car l'aménagement intérieur est en cours. Il faut se glisser entre les caisses ou les déplacer sans trop géner les deux personnes en charge de cette tâche et qui en étaient au déballage de matelas de qualité supérieure +++, comme à la maison.
Ici la sellerie est réalisée par Ruchaud, qui est le prestataire habituel d'Alubat et connait bien les exigences du chantier.


Quelques détails intéressants sur cette photo:

- les habituelles marches incurvées pour la gite,
- la main courante au plafond pour laisser libre l'espace dans le carré,
- les boiserie claires,
- le hublot ouvrant au dessus de la table a carte,
- le panneau de pont pour un bon éclairage de la table,
- le long retour de la banquette en 'U' pour 8 personnes du salon est partiellement visibles,
- sur la gauche le frigo et le congélateur à ouverture frontale.

Les boiseries extérieures de la descente qui sont en général en chêne clair sur les bateaux d'Alubat sont ici en carbone ou en bois plaqué avec du carbone. Au niveau du visuel c'est superbe.
Une fois en bas des quatre marches incurvées de la descente, qui possède 2 mains courantes, ce que l'on remarque en premier, en dehors des boiserie claires et de la luminosité procurée par les grand hublots de roof et le panneaux de pont, c'est que, bien que ce soit un Cigale, l'amménagement est celui d'un 'Lévrier des Mers'.C'est celui choisi par le propriétaire mais probablement pas celui de tous les futurs modèles de cette série.

Il est intéressant de remarquer qu'Alubat reste toujours fidèle aux bois de chêne clair et parvient à obtenir des ambiances totalement différentes suivant les modèles: OVNIS classique en chêne des USA avec un vernis brillant, 52 Evolution plus clair avec un vernis mat et ici un bois plus rouge au nervures et veines plus régulières et un vernis plus brillant qui donnent un rendu tout à fait différent avec une qualité de menuiserie irréprochable.
                                   

Plan Standard



Plan choisi pour cette unité



De ces deux cabines (CB et CT), seule la cabine bâbord dispose d'un cabinet de toilette privatif avec douche, la cabine tribord partageant son cabinet de toilette avec la cabine du Skipper (SK) qui se trouve entre le cabinet de toilette et la cuisine, ce qui correspond a peu prés au plan d'origine pour la disposition, la machine a laver ayant remplace le placard a cires.
Ce cabinet de toilette ouvre directement dans le carre, au bas de la descente et héberge une machine à laver, avec la cabine du skipper qui se trouve sur tribord en arrière de la cuisine.
La "cabine skipper", pour laquelle je n'ai pas pris de photo :-( , avec deux longues couchettes superposées (70*200). En fait, je ne sais pas si il y aura un skipper à bord mais du fait de son emplacement c'est le nom que je lui ai donne, elle est dotée de bons rangements avec penderie et tiroirs et de part sa configuration il sera aisé d'y installer des toiles anti-roulis.
En face, sur babord, une grande table à carte avec tout l'equipement éléctronique habituel, un grand écran plat et une surface de table suffisante pour étaler aisément une carte papier et un siège à peu prés identique a celui des 445 avec un grand compartiment rangement au dessous.Le grand panneau de contrôle est complet et permet un bonne vision et une manipulation aisée de tous les composants électriques qui, semble t'il, reviennent tous sur le panneau de contrôle.

L'écran Master Easy (en haut à droite sur la photo, au dessus de l'écran B&G) centralise toute la gestion électrique intégrée dans un système MasterVolt complet classique. La encore on a choisi la qualité et l’intégration. Il est vrai que le bateau va avoir besoin d’énergie, donc c'est amplement justifié.
Je n'ai pas regardé l'équipement stéréo mais, au vu des haut-parleurs de cockpit et du reste, ce doit être au top-niveau, d'autant que j'ai cru comprendre que, sauf erreur, le monde musical n'avait aucun secret pour le propriétaire ...

Sur les deux Cigale 16 la table à carte était à tribord et orientée vers l'avant, ce qui devrait être la configuration normale sur ce bateau comme on le voit sur le plan original (plus haut).Si l'on compare avec la table à carte très différente de l'OVNI 52 Evolution présenté précédemment dans le blog, c'est différent (B&G au lieu de Furuno, orientation vers l'avant au lieu de vers l'arrière, à bâbord au lieu de tribord, siège classique au lieu de pivotant) mais la qualité et au rendez vous et de même niveau. Quelque soit le modèle et les exigences du client, elle semblent pouvoir être satisfaites.

Les espaces de rangement, vide-poches et tiroirs sont généreux et n'auront aucune difficulté à accueillir la documentation du bateau ainsi que des équipements (dont il y a fort à parier qu'elle sera en PDF sur un tablette) et la bibliothèque de bord.
Rien de révolutionnaire là mais quelque chose de très bien et de très complet.
En avant de la table à carte sur bâbord, le carré avec une belle et grande table en bois clair et une banquette de belle taille, pouvant accueillir sans difficulté 6 à 8 convives, et derrière laquelle on retrouve les espaces de rangement habituels.
Au milieu de la table, un compartiment de rangement pour bouteilles dont le 'couvercle' peut de retourner et servir de support pour les bouteilles en navigation. Bien pensé, bien réalisé et surement très commode.
Je n'ai pas vérifié, mais au vu des pieds de table, celle ci doit pouvoir se baisser et permettre de transformer le carré en un immense couchage supplémentaire.
Rien d'inhabituel ici encore à part l'épontille de section carrée, en métal brossé, contre laquelle vient s'appuyer la table.
En face de la table du carré, sur tribord, une grande cuisine à laquelle rien ne manque:
Un immense plan de travail gris, pour rester dans les standards de couleur choisi par le propriétaire, un bel évier à deux bacs, une cuisinière de bonne taille,  des équipets et des tiroirs à profusion, une machine à laver la vaisselle, un frigo et un congélateur à ouverture frontale. Pour les détails je vous renvoie à la plaquette d'Alubat sur leur site: (http://www.alubat.com/wp-content/uploads/2012/09/Descriptif-et-inventaire-std-Cigale-18-New.pdf)
Une belle cuisine avec une barre d'appui pour 'travailler à la gite'. Surement très utile mais peut être un peu courte si on gite sur bâbord et que l'on est devant la cuisinière. A voir à l'usage, de toutes façons il y a des tas de solutions pour régler cela.
Reste, à l'avant, la cabine propriétaire large et bien éclairée par deux panneaux de pont, avec son lit central en 160 et un matelas double reposant sur une large base munie d'un bon nombre de tiroirs de rangement.
Pas de problème pour la circulation autour du lit, il y a de la place ...
Un cabinet de toilette avec douche se trouve sur bâbord et fait face aux toilettes qui se trouvent, elles, sur tribord. C'est de la construction Alubat classique sans plastique ni polyester.
Au total il y a donc trois cabinets de toilette avec douche.
La coiffeuse (bâbord) et la penderie (tribord) qui se trouvent sur le plan de base classique ont donc disparu sur ce modèle pour répondre aux souhaits du propriétaire. Manifestement, ici encore on a priviliégié l'espace, le design un peu dépouillé et fonctionnel et à ce stade d'équipement du bateau sans rideaux ni 'décoration' c'est plutôt réussi.

Retour sur le pont.

Voila la fin du tour rapide de l'intérieur et retour sur le ponton, via la plateforme arrière et les 2 marches bien commodes qui permettent d'y parvenir.


Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas vu par manque de temps et pour ne pas trop déranger le programme de travail avec des questions aux quelles je n'aurais peut être pas eu de réponse.
Parmi celles ci:
- La zone technique dont je suppose que, comme sur les 445 elle doit se situer sous le cockpit derrière la cale moteur et abriter le générateur, le desalinisateur, la clim et tout le reste.
- Les dessous des planchers et la clarinette qui permet de gérer les tuyauteries d'eau depuis un point unique
- La soute à voiles qui, après l’essai en mer, était encombrée des voiles utilisées.
- Les sources d’énergie annexe. Sur le pont je n'ai trouvé aucun emplacement pour des panneaux solaires ou une éolienne. Habituellement sur les OVNIs et les Cigales 16 ceux ci sont sir l'arceau arrière. Sans cet arceau sur le Cigale 18 il faut leur trouver une autre place. C'est une question que je poserai. Je n'ai pas non plus le souvenir d'avoir vu de fixation pour un hydrogénérateur Watt&Sea alors qu'elles existaient sur le 52 Evolution.
- L'annexe: pas d'arceau, signifie pas de bossoirs. L'annexe sera donc sur la grande plateforme arrière, sous l'arrière du cockpit, proches des coffres de la survie et des bouteilles de gaz.

La couleur grise qui surprend au début est finalement très agréable à l’œil et s'harmonise bien avec les boiseries du pont. Seul point d'interrogation, son impact sur la température intérieure dans des régions chaudes lorsque le soleil 'donne' et ce en dépit de la climatisation et de l'isolation thermique en place.
Ce qui est sur c'est que tous les futurs bateaux de cette série ne seront pas toujours gris et reprendront parfois le plan original des Cigales pour bénéficier du grand carré/salon arrière.
L'aménagement n'étant pas terminé il est difficile de juger du reste, notamment des points ci dessus d'autant que sur ces bateaux il est possible de faire un intérieur 'sur mesure' (c'est le cas ici) et la visite donne essentiellement une idée de la qualité de réalisation que l'on peut attendre d'Alubat alors que l’extérieur donne une excellente indication de ce que le bateau sur l'eau.

Manifestement, comme cela se voyait dès le départ, c'est une belle unité, faite pour répondre aux attentes précises d'un client exigeant, dans la quelle on a privilégié le design, la simplicité des formes et la vitesse.
Ayant suvi sa réalisation depuis la soudure des premières tôles de la coque et à travers les diverses difficultés qu'a subi et surmonté le chantier je suis heureux de le voir à l'eau et si bien réussi ce qui est la preuve de la motivation et de la résistance de ceux qui l'ont conçu et construit.

A suivre, pour un 'up-date' sur ce que je n'ai pas vu cette fois.

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