Pour tout dire, c'est un petit peu plus qu'un simple lifting ´cosmétique'. Les miles et les heures dans les Caraibes commencent à se faire sentir. La coque, le grément et les voiles vont bien mais il y a un peu de travail.
Pour faire un résumé succint.
1- Réparer la soudure de l'arceau arrière, repeindre et replacer l'éolienne.
2- Vidanger et nettoyer les cuves de Gasoil car même si le filtrage fait aux Bermudes a été efficace ce n'est pas suffisant. Il faut vidanger et laver les cuves, ça c'est une société spécialisée de la Roche sur Yon qui va s'en occuper.
D'habitude ils font les cargos ou les chalutiers, là ca va leur paraitre petit. Je les ai trouvès par la Coopérative maritime, facile, il suffisait d'y penser. Ca ne devrait pas être difficile car les réservoirs sont munis de trappes vissées et les défaire a été facile. Il y a une cloison dans chaque réservoir mais tout est bien accessible.
3- Remplacer toute la tuyauterie gasoil qui est pleine de saletés et de bactéries puis changer les filtres (on mettra des 30 microns, 10 c'est trop petit).
4- Vidanger le groupe et changer ses filtres (il est branché sur les mêmes réservoirs bien sur).
5- Changer le presse étoupe qui commence à fuir, aprés 2 transats A/R et 2000 miles dans l'Arc Caraibe ca se justifie. On en a profité pour vérifier le joint hydrolube et lui est impécable: aucun jeu, tant mieux, ca évite de tout sortir arbre et hélice compris.
6- Changer la pompe à pied qui fuit: fait.
7- Détartrer la vanne 3 voies de la caisse à eau noires et vérifier les passe coque.
8- Refaire les coutures de la capote de descente et du lazzy bag qui n'ont pas résisté aux 2 épisodes d' UVs des tropiques.
9- Changer une hélice du propulseur d'étrave qui n'a pas résisté aux bouts qu'elle avait aspiré lors de la ruptures des pontons au Cap Vert.
Là, j'aurais du faire une déclaration d'accident car, outre le propulseur il y a eu quelques collisions entre les bateaux et entre mes bateaux et les pontons .... :-(
D'où la sortie d'eau maintenant faite, karcher inclus:
10- Enfin, last but not least, comme disent les anglais, découvrir d'où vient l'eau qui s'accumule dans la jupe arrière heureusement étanche.
On a tout cherché.
On a tout vérifié et même refait certaines soudures.
On a rendu étanche le coffre de la survie, isolé les coffres arriéres munis de couvercles étanches, rien n'y a fait.
Nous sommes même allés jusquà mettre un fumigène dans la jupe pour voir si ca fuillait: RIEN! Rien de rien.
Mystère, mystère....
Bon, mystère d'accord mais ca ne peut pas durer ...
500 litres d'eau dans la jupe arrière c'est trop, ca devrait être ZERO!
L'eau salée c'est fait pour être autour du bateau, pas dedans!
C'était déja arrivé lors des 2 transats de 2011-2012 et une fois les soudures refaites par Alubat on croyait le problème réglé!
Que néni , ca recommence et uniquement quand on a de l'eau sur la jupe arrière et apparement plus sur un bord que sur l'autre!
Donc, demain on remet un fumigène (bleu cette fois) dans la jupe, on gonfle avec une pompe ( pas trop car il faut rester au dessous de 1 bar: l'alu c'est flexible) et on cherche par où ca fuit. Cette fois il faut trouver et réparer.
Donc on croise les doigts, en attendant de mettre un cierge à Ste Rita, la patronne des 'causes désespérées'!
Restent bien sur quelques autes tâches habituelles:
- Carénage
- Lavage des cordages et renouvellement des drisses
- Retouches de peintures
- Stérilisation du désalinisateur
- Lavages des réservoirs d'eau
- Vérification des voiles
Etc ..,
Mais ca c'est facile.
A suivre ...
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