Cela fait partie de 'corvées' annuelles mais si l'on veut que le bateau prenne soin de nous, il faut prendre soin de lui.
Depuis 2 ans environ nous avons changé de place, passant d'une place en face de l'accueil à une autre située à l'entré du port.
L'inconvénient est d'être loin des sanitaires, des poubelles et de la machine à laver MAIS il y a un avantage majeur: la nouvelle place st plus propre, au niveau de l'eau s'entend.
Plus de gasoil ou presque, plus d'oiseaux morts entre les bateaux, plus de détritus qui flottent et s'accumulent entre les caissons des pontons et des catways, meilleur mouvement des eaux puisque, face à l'entrée, nous avons les courants de marée 'plein pot', sans obstacle et que nous somme face aux vent dominants.
La place est bien sur plus sensible aux arrivées nocturnes 'en fanfare' des chalutiers pressés de rentrer, les pontons 'gigotent' un peu plus à ces moments là mais rien de bien grave.
L'autre inconvénient, temporaire mais important, est du à la proximité des silos à grain et au port de commerce où les vraquiers viennent chercher du grain ou du sable et qui délivrent généreusement de la 'bourre' de céréales ou de la poussière, suivant la saison.
La poussière ça va, mais les céréales attirent les oiseaux en hiver, les bateau sont alors recouverts de fiente et d'excréments obligeant à un nettoyage régulier au karcher (3h à chaque fois) même si l'on pose des filets de protection sur les bateaux. Les mouettes, à côté, ce n'est rien.
Le port c'est ainsi en partie vidé de ses occupants et il n'a jamais été aussi vide que cette année.
Toutefois, au chapitre points postifs, il faut noter que, la coque étant moins sale, le carénage en est facilité. D'autant plus facilité que cette année, au lieu de le faire à Port Olonna, nous l'avons fait sur le terre-plein de la CCI (carré bleu), là où se fait le carénage des chalutiers et autres bateaux de travail.
Du point de vue pratique, c'est SUPER.
Il suffit de prendre rendez vous, d'attendre que l'écluse du port de commerce ouvre et d'aller se mettre dans la cale de levage ce qui peut être fait seul alors que à Port Olonna c'est impossible: il faut absolument être deux et avoir une flopée de pare-battages.
A partir de là tout est facile:
2 jours sur le quai sont largement suffisants pour nettoyer la coque, vérifier le propulseur et la dérive, remettre de l'InterProtect si besoin, passer une ou deux couches antifouling (érodable de préférence), remplacer les bandes décoratives si besoin, nettoyer l'hélice (grattoir et acide chlorhydrique) ainsi que les passe-coque, remplacer les anodes, éventuellement sortir et contrôler l'arbre puis remettre le bateau à l'eau après qu'il ait été laissé sur sangles 40 minutes pour nettoyer et passer de l'antifouling là ou le bateau reposait sur ses cales ou sur les supports.
Là encore la CCI prend tout en charge et on vous/nous dépose sur le bateau remis à l'eau, juste à temps pour vérifier la presse étoupe et remettre le moteur en marche.
Simple, rapide, élégant, propre, sécurisé et pour le même prix qu'à Port Olonna, donc: pas de raison de s'en priver.
Une bonne solution à recommender donc!
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