Pourquoi "les yeux"?
Et bien, en Corse, il existe un espèce de petit coquillage ovale et plat, de 1cm de diamètre environ, que Aude s'amusait à ramasser sur la plage de Capo di Feno" quand elle était enfant.
C'est une association d'idée. Je n'ai jamais plus entendu parler de ces yeux là ensuite.
Une fois la clearance "out" faite, la marina payée, une place réservée pour le 19 (Aude repart le 20), la voiture de loc rendue et les pleins d'eau faits par Christian on peut partir.
Comme il y a pas mal de vent (20 à 25 noeuds à peu près réguliers) et que cela dure depuis quelques jours, cela fait une traversée un peu courte: 5 heures en ligne directe de la "rouge" du Marin à la bouée no 7 de Marigot Bay.
Courte et en ligne droite jusqu'à Pigeon Island mais avec une bonne houle d'Est qui arrose bien le pont, génère un peu de gite et arrive une fois à entrer dans le bateau par un hublot de pont que nous avions oublié de fermer complètement mais pas suffisante pour empêcher Aude de décompresser après une année bien remplie.
Comme à l'accoutumée il y a une ligne de traine à l'arrière et on en ajoute une autre pour augmenter les chances. En fait on augmente les risques car, non seulement on ne prend rien, mais les lignes se prennent l'une dans l'autre et il faudra en couper une, sans avoir pris aucun poisson.
15 heures, nous sommes amarrés il fait beau, tant mieux car le ciel était devenu gris au milieu du canal, ce qui permet à Aude de découvrir la baie et ses palmiers sous le soleil.
Activités obligatoires: mise en place de l'amarre avec chaine et crochet de sécurité, rangement du bateau puis visite aux douanes pour la clearance "in".
Avoir sur son passeport le tampon de Marigot Bay ca ne se fait pas tous les jours et si nous faisons la clearance d'entrée à St Vincent à Wallilabou ça fera encore plus exotique.
Le moteur de l'annexe se fait encore remarquer et cale juste après départ, on ira dont à terre à la rame et je reviendrai, au bateau à la rame chercher les outils pour le régler.
C'est de ma faute, je n'avais pas suffisament ouvert la vis richesse, mais c'est facilement réparé et aprés une halte à terre pour des rafraîchissement, une courte visite au super-marché local (petit mais bien achalandé) le retour se fera avec un moteur qui tourne "bien".
O joie d'entrendre un bruit régulier de moteur "à peu près" bien réglé!
A terre nous rencontrons Marie Claude Rocher que nous avions vu en Martinique à l'arrivée de sa Transat. Martiniquaise, en retraite anticipée après une vie "hospitalière" bien remplie, elle a décidé de naviguer, acheté un Bavaria 31, pris des cours, fait un traversée Borme les Mimosa - Calvi et retour pour se tester, préparé le bateau durant 1 ans, puis traversé via Gibraltar, les Canaries pour arriver au Marin avec 2 jeunes équipiers qui n'avaient jamais fait de hauturier.
CHAPEAU, nous sommes tous admiratifs et son prochain défit c'est le "tour complet" via Panama si elle trouve un bateau plus grand. Elle trouvera, c'est sur, mais en attendant, elle et son équipier arrivé de France par le même vol qu'Aude, viennent prendre un pot sur la bateau avant que nous nous séparions pour le diner.
Nous les reverons surement plus tard car nous allons au même endroit: les Grenadines.
A suivre ...
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