De Hanami à Hanami II

Pourquoi pas?

L'anniversaire du contrat de Hanami étant en février il existait une opportunité pour changer de bateau et passer à un dériveur avec dérive relevable et du même coup passer du polyester à l'aluminium.
Comme cela a déja été dit dans un "épisode" précédent ( ) c'était tentant.
Une première dose contaminante avait été recue lors de la visite du salon nautique de Paris en décembre comme on peut le voir sur les photos ci dessous.

L'interieur clair est trés séduisant d'autant que le bateu est plus grand: 45 pieds au lieu de 40 et posséde une vraie cabine avant avec toilettes séparées.
En fait c'est plus un bateau de voyage que de ballade cotière mais, maintenant avec "la retraite" il est possible d'envisager des croisières plus longues à préparer en faisant quelques convoyages en haute mer.


Même séduite, entre autre par la possibilite de lire en s'adossant a la cloison lorsqu'on est couché, Isabelle reste une peu impressionée par la taille de la bête et la qualite apparente de la construction.
Tout Alu, c'est un peu comme un coffre-fort flottant, toutes proportions gardées bien sur.


Quand a Marc on dirait bien qu'il s'y voit déja ....

Voir un bateau au Salon, c'est bien mais l'essayer c'est mieux.
Christopher nous organise donc une essais sur "Black Niboune", basé à St Jean de Luz et qui ets le premier 445 construit.
L'essais se fera le 05 janvier par un froid de canard bien annoncé par de la neige tout le long du trajet en train.
Durant la sortie en mer sous Genaker de 100m2 avec peu de vent et un peu de houle nous serons avec un journaliste de Loisir Nautiques et les photos de l'essais seront donc dans la presse le mois suivant.

A noter que l'essais des 100 miles, réalisé sur le même Black Niboune avait été publié dans Voiles Magazine.


Le Journaliste à la barre et Marc le propirétaire du bateau qui nous a gentillement accueillis et convertis.

En mer la sensation est positive, le bateau est stable, ne tape pas et est facile à barrer avec un barre en prise directe sur les doubles safrans.
Difficile de resister et cette photo prise en rentrant à St Jean de Luz ou je ramenerai le bateau à son ponton sans problème va être mon fond d'écran de PC pour plusieur mois.

Cette fois ci la maladie est installée.

Changer de bateau c'est changer d'équipement et certaines choses, l'électronique entre autre sont non standard et doivent être ajoutées à la "config de base".
Donc, visite au London Boat Show pour voir si il est possible de bénéficier des prix UK bien plus compétitifs et du cours bas de la Livre (1 livre=1.09 euros contre 1.30 il y a quelques mois).

Surprise, sur un des stands je rencontre Jimmy Cornell dont je connais les livres et le site de croisière mais j'oublie de faire dédicacer son livre et de demander une photo pour immortaliser l'évènement.

Après 15 minutes de discussions amicale en francais je suis convaincu que le 445 est un bon choix car le "pape du 435" le confirme, même si j'ai choisi d'opter pour un vrai Génois et non un Yankee mais je devrais avoir un ancre de 25kg au moins et si possible un sondeur d'avant car la dérive relevable amène à aller prés des cotes donc près de rochers et il vaut mieux les identifier avant de les entendre1.

En janvier la nuit tombe vite et à la sortie Canary Warf brille de tous ses feux.


Il et temps de reprende l'Eurostar de retour et la visite est probante: "si on change de bateau on prend d'optionnel en Angleterre: 30% moins cher en moyenne".

Puis un beau jour la décision est prise: on y va, on plonge, même si l"eau est froide...
Visite au Chantier Alubat au Chateau d'Olonne pour voir à quoi ressemble la fabrication d'un OVNI 445 puisque c'est ca que ca sera.