C'est une question classique pour une transat ou un tour du monde.
La question, pour moi est: qu'est ce qui peut casser que je pourrai réparer pour que ca tienne au moins 5 semaines? Ce temps correspond, par exemple à la traversée Galápagos – Marquises.
En dehors du cas classique du mat qui casse et que l'on remplace par la bôme ou de la bôme qui casse et don on se passe en utilisant la voile sans bôme, comme une voile Suédoise, j'ai fait ma liste et mes emplettes en me focalisant sur les gréement: haubans, étais, bastaques ...
Il y a certes les barres de flèche (j'en ai déjà casse deux et ca ne se remplace pas en mer) mais on peut les renforcer avec des plaques d'alu fixées avec des rivets, a condition de les avoir emportées et d'avoir une riveteuse.
Reste le plus courant, les problèmes de haubans.
Il faut donc les prévenir et pour cela inspecter et graisser, même et surtout sous les tubes protecteurs car c'est là que la corrosion peut être la pire.
Ensuite, si besoin il faut réparer et c’est sur cela que me focalise car il s’agit finalement de câbles et la façon de les réparer de façon temporaire est à peu près identique.
Pour expliquer cela voici, sous forme graphique ce que j'emmène et la façon de s’en servir:
Ceci devrait permettre de rétablir la continuité des cables, d'en régler la tension et de garder le mat droit et opérationnel, quitte à réduire la voilure pour éviter les efforts inutiles et dangereux.
Si la réparation porte sur un étais, il est évident qu'il risque de ne plus être utilisable, d'où l'intérêt de deux voiles d'avant sur étais fixe ou larguable.
Reste le cas de la rupture du vit de mulet et là il faut aussi en avoir un de secours.
Ou bien faire un mouflage (palan textile) en attendant...
RépondreSupprimer