vendredi 31 mai 2013

Quel équipement électronique et quelle cartographie?


La cartographie et les traceur.

OVNI, Furuno, MaxSea: les choix faits sur Hanami II.


En janvier 2009 notre décision fût prise de changer HANAMI, notre fidèle Dufour 385, pour un dériveur intégral et  d’opter pour un bateau sensiblement plus spacieux, l’objectif étant de faire le tour de la Méditerranée puis d’étendre le voyage dans l’Atlantique en participant à l’ARC.

Le choix du bateau ne fût pas très difficile et se porta sur un OVNI 445, après avoir fait un essai début janvier, à St Jean de Luz sur le 445 no 1 de Marc et Patricia Jolibert, essais rapporté dans Loisir Nautiques no 446 de février 2007.

Hanami II est donc le numéro 8 de la série des 445 produits par Alubat pour remplacer the 435.
Si notre Dufour 385 était entièrement équipé Raymarine (2 E80, Pilote, Radar, etc. …) le 445 essayé était  tout Furuno  et  la cartographie Raster sur le NavNet 3D 12 pouces de la table à cartes combinée à la souplesse d’utilisation du pilote automatique ont définitivement posé un grand point d’interrogation sur le choix de l’électronique.

Deux visites au London Boat Show mi-janvier et des longues démonstrations et explications sur le Stand Furuno ont fini par emporter la décision : ce sera tout Furuno  + Simrad  + iCom pour le matériel et MaxSea Time Zéro pour le logiciel, avec des cartes Raster allant de la mer du Nord à l’Adriatique … dans un premier temps.

Les raisons sont assez simples :

MaxSea s’intègre parfaitement à une architecture  NavNet puisque c’est ce logiciel qu’à choisi Furuno pour ses équipements. Pour être exact, MaxSea appartient à Furuno, mais cela je l'ai appris plus tard.
MaxSea sur un PC de bord, tout seul, ne me paraissait pas (et ne me paraît toujours pas) être une solution suffisamment fiabilisée, d’où le désir d’avoir un NavNet  3D 12’ à la table à carte et un  8’ à la console de barre.

Les cartes étant stockées sur le disque dur du NavNet de la Table à carte qui agir comme poste maitre et serveur peuvent être partagées par le un PC avec MaxSea Time Zéro possédant le module Navigator lorsque celui-ci est connecté au routeur Furuno et par le NavNet du poste de barre où se trouvent également un sondeur d’avant auquel sont confrontées les images 3D (2 précautions valent mieux qu’une  et voir le fond avant de l’entendre contre la coque est un plus appréciable, même avec un dérive relevée), le pilote automatique et l’indicateur de vent.

Bien évidement les 3 appareils n’ont pas besoin d’être tous actifs en même temps mais la défaillance de l’un peut être compensée par la mise en route d’un autre. De plus MaxSea Time Zéro sur le PC avec ses propres cartes permet de préparer les navigations  à domicile  et de transférer les waypoints et les routes simplement via le réseau NMEA lors de la connexion du PC, ce qui reproduit exactement ce qui existait sur le 385 avec les 2 E80 et un PC avec RNS.

Le 445 ne possédant pas, à cette date de polaires de vitesse bien établies qui permettent de tirer partir du module de routage, la connexion du PC au réseau Furuno via le module Navigator devrait permettre de récupérer de façon simple et automatiques les données nécessaires à la construction de ces  courbes ce qui est un travail particulièrement fastidieux si il doit être fait manuellement.

Avec le recul cela n'a pas été fait et les courbes ont été dérivées de celles fournies par d'autres propriétaires de 445 mais, en pratique, elles servent peu lors de traversée longues qui se veulent plus confortables que rapides.

Parmi les points annexes qui ont emporté la décision :

·         La puissance de la fonction zoom sur les cartes Raster qui permet à un équipage pas trop familier avec  la cartographie électronique de retrouver sur l’écran exactement ce qu’il a vu sur le papier lors du briefing (cartes SHOM Bien sur) et de reporter un point plus facilement ou de se repérer sur la carte avec moins de risque de se tromper.
·         La possibilité d’intégrer ou de superposer les images radar (Hanami II  possède un radar 4kw) de façon rapide et facile.
·         L’intégration des données AIS en provenance du transpondeur Simrad.
·         La connexion aisée d’autres appareils via le réseau du bateau : VHS, Navtex, MassCombi Mastervolt …
·         La facilité d’utilisation du NavNet via le Rotokey lorsque l'on est au poste de barre car on peut avoir en même temps: la cartographie, l'AIS et le Radar sur un seul écran.
·         La clarté des explications fournies en français sur le stand Furuno à Londres par le directeur commercial MaxSea « himself » et le taux de change imbattable à l’époque entre l’Euro et la Livre Sterling.
·         Une brève discussion avec Jimmy Cornell sur un stand du Salon de Londres et quelques échanges de courriers électroniques.

A l’usage.

A part les différences entre Raymarine et Furuno qui sont vite comprise et jamais bloquantes, le choix s’est révélé bon, tant pour le matériel que pour le logiciel et ce en dépit petit problèmes de démarrage : La version du NavNet a du être up-gradée, de même que celle du pilote et du sondeur mais cela fait partie du standard.

Au niveau logiciel, le support MaxSea au siège s’est révélé être de première qualité et cela a permis de traiter par téléphone quelques difficultés vite résolues qui avaient  été rencontrées sur le site de téléchargement des logiciels et des cartes.

Les points négatifs.

Tout d'abord les NavNet 3D dont est équipé Hanami II "tournent" sous Windows CE qui est un ancien système dont la dernière version a 10 ans (2006). L'explication est simple: MaxSea l'a développé sous Windows donc il reste Windows, pour cette version et cette configuration au moins.
Les conséquences sont simples: pas très rapide, lenteur de démarrage (c'est un disque dur, pas de la mémoire flash) et surtout on bénéficie du fameux "ecran bleu" Microsoft quand ça plante, ce qui arrive.
 La taille du disque dur est trop limitée pour supporter un jeu de cartes tel que Europe + Antilles + Iles de l'Atlantique si l'on garde en mémoire les cartes 3D, les photos et les renseignements sur les équipements à terre.
Il faut donc les supprimer et sil l'on veut avoir toutes les cates pour un tour du monde, alors il faut les stocker sur le PC connecté et le déclarer 'Serveur Maitre'. C'est facile à faire mais il faut le faire.

Enfin si l'on veut avoir les cartes sur le NavNet il faut en enlever pour mettre les nouvelles.

Et après …

Les nouvelles versions à écran tactiles corrigent probablement cela mais je n'ai pas contrôlé et je ne les ai pas testées.


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