La visibilité en haute mer peut en être déduite, si la mer est plate ou peu agitée.
Si la mer est ‘très agitée’ à ‘forte’ voire ‘démontée’, on peu partir du principe que vu la hauteur des vagues, le bateau sera invisible quelle que soit la composition de sa coque.
Ici je me limiterai au bateau en mer, à proximité d’autres bateaux en particulier si il existe des ‘traffic lanes’.
La plus part de ce qui suit est le résultat de l’expérience acquise lors:
Le tout revu à la lumière et de la complitation de ce que j’ai pu noter en parcourant plusieurs sites web.
Ainsi sur le web se trouve relatée la collision d'un ferry de la compagnie CONDOR avec un bateau de pêche français qui a coulé!
Ca a eu lieu en mars 2013 est c'est sur le site de PBO.
Un petit rappel sur les règles lors de franchissement des ‘traffic lanes ‘.
On les trouve dans le RIPAM (Règlement international pour prévenir les abordages en mer), ouvrage obligatoire à bord, et les règles les plus importantes pour les dispositifs de séparation du trafic sont dans la règle 10.
REGLE 10: Dispositifs de séparation du trafic
J'ai mis en italique celles qui concernent plus particulièerement nos voiliers. Ce qui est sur c'est que, dans les 'taffic lanes' nous perdons toute priorité!
Connaitre les règles c'est bien, mais pour les appliquer, surtout de nuit et sur la base de l'utilisation du radar il faut penser que:
En cas de doute ou de difficulté, appeler le bateau à la VHF (ou sur la BLU en haute mer) parait la meilleure solution. Mais cela risque de ne pas être toujours efficace si l'officier de pont n'assure pas la veille (ce qui arrive) ou si l'équipage ne parle pas français (ce qui est surement le cas) ou n'est pas à l'aise avec l'anglais, spécialement lorsqu'il est parlé avec un fort accent étranger (dont le français bien sur).
Il n'est en outre pas certain que l'officier de quart monitore le canal 16! Il peut être sur le 9, le 13 ou le 14, voire le 8. Il faut donc appeler sur plusieurs canaux et ensuite basculer.
Ici la BLU possède un avantage car si l'on possède un AIS qui permet de récupérer le np de MMSI et le CallSign du bateau, alors il est possible de l'appeler en DSC 5digital Selective Calling) sur 2187.5 qui est une fréquence qu'il ne peut normalement pas ignorer.
Sur Hanami II nous avons plusieurs fois appelé un bateau en vue, une fois car nous étions en difficulté entre 2 rails, ce fut sur VHF , une fois au milieu de l'Atlantique et sur BLU mais la, c'était le Cargo qui appelait pour un test.
Il ne faut donc pas hésiter à appeler.
Il faut aussi garder en tête que "plus il est gros moins il nous voit" et que si on ne voit pas la passerelle ou ses feux, alors l'officier de quart ne nous voit pas non plus.
En outre, même sils nous heurtent, il ne le sentiront pas. Cf le drame de l'OUZO il y a plusieurs années en Manche.
Donc en cas de doute il faut adapter la route et éventuellement prévenir l'autre bateau.
C'est ce qui nous est arrivé lors de la transat retour mais nous étions loin du cargo et sans visibilité aucune.
Dans ce cas il faut changer de route franchement, quitte à faire un virage à 180° au prés des 'traffic lanes' ou rester en en parallèle en remontant le bord de la 'lane' et na pas faire de changements de directions qui induirait l'autre bateau en erreur. Facile (oui, bon, plus ou moins) au moteur, difficile à la voile.
Pour cette raison, sur Hanami 2, le moteur est toujours démarré et engagé, en vitesse réduite, aux abords et a l'intérieur des 'traffic lanes' ou si il y a un doute sur une route de collision possible avec un bateau, cargo, ferry ou pêcheur … Ce qui est vrai pour les trains est aussi vrai pour les bateaux. Un bateau peut en cacher un autre, en particulier si ils naviguent en parallèle (pêcheurs chahutant notamment) ou si ils se croisent. Donc lorsque l'on passe derrière un bateau on peut très bien en découvrir un autre derrière. C'est moins vrai en traversant les 'traffic lanes', car ils doivent se suivre à une certaine distance et les 'lanes' montantes et descendantes sont suffisamment éloignées pour empêcher cela. Mais on peut y trouver des pêcheurs! Cf la règle 10.E.II. Si il y a un Radar et/ou un AIS à bord , ils doivent être allumés, éventuellement avec une alarme mise , et contrôlés de façon régulière. Si ces deux instruments sont connectés au traceur et/ou au PC, alors tous les éléments nécessaires au suivi seront sur le même écran ce qui facilite la surveillance : l’image radar et l’image AIS d’un navire peuvent ainsi être suivies par apport a un EBL pour éviter tout risque de collision. Si plusieurs bateaux sont alentours, avoir leur MMSI et CallSign sous les yeux facilitera leur appel. |
Bateau au moteur avec navires venant de tribord.
Nous n’avons pas la priorité et devons faire un changement de cap ou de vitesse précoce. Il convient de faire un virement rapide et évident à tribord. Si nous avons trop tardé et/ou sommes trop près virer à babord et suivre lentement une route parallèle a celle du bateau devant nous peut être une option plus sûre.
Bateau au moteur avec navires venant de bâbord.
Nous avons la priorité donc nous tenons notre cap. Si le navire ne fait pas de signes évidents de changement de cap et que nous estimons qu’il existe un risque de collision, nous virons à tribord et gardons un cap parallèle au sien jusqu'à ce qu'il vous dépasse et passons loin derrière. Il ne faut pas virer à babord car si il nous cède la priorité il virera à tribord et alors c’est fichu!
Bateau sous voiles et navires venant de n’importe quel coté.
Nous sommes normalement prioritaire. Si nous sommes au portant ou au près, nous continuons avec prudence à distance d’au moins deux miles, en restant prêt à agir rapidement. Tout le problème est de savoir si, même avec la priorité, nous aurons le temps de passer. Virer de bord indique de façon indiscutable à l’homme de quart à la passerelle des navires que nous prenons des mesures d'évitement. Ne jamais agir tard, surtout si il faut abattre les voiles ou dégager un tangon ou empanner etc … En cas de doute appeler le bateau à la VHF et décider de ce que fera chaque bateau.
Pour voir le post sur les manoeuvres d'évitement au radar
Et on peut considérer qu'il faut :
Et un Super Article mais en anglais sur Yachting Monthly.
L'article de Clara Norbury sur l'utilisation de l'AIS lors dr farnchissement des "shipping lanes".
Article paru dans PBO e janvier 2008, un peu ancien mais toujours d'actualité. .
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