lundi 6 octobre 2014

C'est la Quille ... qui lache...

"C'est la quille!": Vieille expression militaire plutôt joyeuse ... on part, on se 'fait la malle'...
Pour la quille d'un bateau c'est une autre histoire ... Une quille qui se 'fait la malle' ça fait mal.

Au cours de l'ARC Europe 2012, le dernier bateau de notre flotte, au départ des Bermudes pour Horta, a heurté une baleine, la quille a pris de choc de plein fouet, le bateau a pris l'eau et a coulé après que l'équipage (le père la mère et deux enfant jeunes) aient eu le temps de mettre la survie à l'eau. Ils ont été récupérés par un cargo dérouté par le centre de secours des Bermudes et ont fini leur traversée en Italie. L'histoire est un peu plus compliquée car la balise n'a apparemment pas été déclenchée rapidement, l'Iridium est tombé à l'eau, ils n'avaient pas de BLU, seulement une VHF et c'est un des bateau de la flotte de l'ARC qui a reçu l'appel, l'a relayé au contrôle central de l'ARC et aux Bermudes qui ont déclenché les secours.
Le détail de l'histoire est dans le posting du 20 mai 2013: Cliquer ICI pour y accéder.

Là, la quille était restée en place mais ce ,'est pas toujours le cas.
     


Dans le numéro de septembre de Yachting World (p 34-40) il y a une bonne revue sur les façons de s'assurer que la quille de son bateau est "safe": bien en place, bien fixée, bien fixe, bien contrôlable, bien tout ...

La raison de cette revue est, entre-autre, la perte de Cheeki Rafiki, un Bénéteau 40.7 et de son équipage après perte de la quille et l'article cite quatre autre cas dont certains avec perte de l'équipage.
Sans compter les quilles perdues en course (Vendée Globe par exemple), l'ISAF a rapporté dans une étude récente 72 pertes de quilles de causes varièes dont 40% de causes inconnues.

Plus impressionnant la revue de certains bateaux de location qui après des incidents rapportés sont repartis, re-loués, avec une quille défectueuse ou absente, mais oui, absente!
Faisant suite à cette première partie, la suite de l'article détaille comment surveiller la solidité de la quille et de sa fixation, ça ne se raconte pas, il faut le lire...

Bonne lecture donc, mais en anglais bien sur ... et finalement, pour tout dire, je ne suis pas mécontent d'avoir un dériveur: si je 'tape' trop fort la dérive se relèvera et fera sauter la sécurité et si je la perd, ce qui est fort peu probable, le bateau restera relativement stable et ne remontera bien sur pas au vent mais il ne prendra pas l'eau... OUF!


... C'est assez logique finalement.


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