En déplaçant vers les brèves les deux vidéos que j'avais postées sur l'entretient du système de barre, je me suis rendu compte que c'était un sujet qui ne m'avais jamais réellement préoccupé.
Bien sur le surveille la barre à roue, les safrans, le système de secours et le vérifie régulièrement la mécanique du Pilote Automatique Lecomble & Schmidt.
Cependant, en dehors des photos que j'avais fait du système lors de la réception du bateau, je n'étais pratiquement jamais allé voir ce qui se passait à ce niveau, sauf pour:
- nettoyer - vérifier le serrage des écrous et la présence des goupilles - pulvériser du WD40 - vérifier le niveau du réservoir de liquide du Lecomble & Schmidt - et je crois que c'est à peu près tout. Lors de la préparation de l'ARC no 1 en 2011, suivant les recommendations de l'ARC, javais demandé à Alubat quelles pièces de rechange je devais emporter. En fait il n'y en avait pas, en dehors de celles pour le pilote automatique que j'avais déja et que j'ai toujours: il s'agit d'une petite valise bleue qui contient tout le nécessaire pour l'entretient et la réparation, y compris la 'tête' du système qui contient les charbons. | |
Tout est à base de vérins et si un rend l'âme, alors il reste la barre de secours et enfin l'Hydrovane qui possède son propre safan et sur laquelle on peut, événtuellement, monter un pilote pour barre franche de type Raymarine. A vrai dire je n'ai jamais testé cette solution bien que certains bateaux aient navigué en utilisant ce mode dégradé.
En fait tous les OVNIs sont construits de cette façon et sur le 52 Evolution les deux barres sont couplées mais reliès par une tringle qui les rend solidaires et en en cas de problème (perte ou bris d'un safran par exemple) elles peuvent redevenir indépendantes en enlevant la tringle de couplage.
Un de mes anciens patrons disait "plutôt que d'essayer de résoudre le problème, éliminez le". C'est un principe que j'ai gardé en mémoire et lors du choix du régulateur d'allure il a conduit tout de suite à la solution retenue: un Hydrovane. Pourquoi? Pour deux raisons: - il a son propre safran, d'où le bénéfice cité pus haut - il n'y a pas de drosses qui reviennent dans le cockpit, donc pas de raggage - iI n'utilise pas la barre à roue (ou franche) du bateau, donc si on perd le safran il marche quand même - il peut etre fixé sur un support soudé, donc pas besoin de mettre des vis dans le caisson étanche arrière - il est facile à mettre et enlever si on ne navigue pas et si on veut utiliser l'arceau pour pendre l'annexe. C'est pourquoi je pense, peut être à tord mais tant pis, qu'il faut préférer les solutions basées sur des barres (tiges, tringles, peu importe le nom) a celles utilisant des chaine, des câbles, ou pire des bouts qui présentent plus de risques d'usure et d’entretien. |
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