mercredi 8 octobre 2014

L'Antarctique: du froid et des manchots mais pas à n'importe quel prix ...

Le froid est à la mode, peut être est ce le 'réchauffement climatique' qui veut cela.
Le passage du Nord Ouest à le vent en poupe, quelques amis OVNIstes vont explorer les alentours du Spitzberg et du Groënland, l'ARC a envoyé sa première flotte de 5 bateaux je crois, découvrir le passage par le Canal de Beagle et les Canaux de Patagonie pour l'édition 2015 à laquelle H2 est inscrit ...
Pour tout dire, c'est pour cela que le sujet m'intéresse.
Donc, en lisant le dernier No de Yacthing World, je suis tombé sur un article qui, comme on dit à la télé 'a retenu toute mon attention'.
     

Un voiler Norvégien Berserk (du nom d'un dieu nordique coléreux et capable d'exploits invraisemblables) et son skipper Jarle Andhoy ont (le skipper surtout) violé en 2011 les régulations relatives à l'accès à l’Antarctique telles qu'elles sont décrites dans l'Antartic Treaty ce qui financièrement c'est traduit par une amende 5500 euros.

En fait ce n'est pas le seul problème. Berserk avait à son bord un véhicule tout terrain que Jarle et Samuel, un de ses passagers, ont utilisé pour tenter de rejoindre le Pôle Sud alors que le voilier regagnait la Nouvelle Zélande avec trois personnes à bord. Malheureusement Berserk a rencontré une violente tempête, a déclenché sa balise EPIRB mais à été perdu 'corps et biens' en dépit de recherches intensives par des vaisseaux US et Néo Zélandais accompagnés d'hélicoptères.

Jarle Andhoy, retourna toujours sans autorisation, en antarctique en 2012 pour tenter d'éclaircir la perte de Berserk mais sans résultats.

A ce stade le bilan est le suivant:
  • Deux accès sans permission officielle (voir plus bas).
  • La perte d'un bateau avec trois personnes à bord.
  • Et le bateau, apparemment n'était pas assuré ...
  • La 'totale' si l'on peut dire ... mais en accord avec le nom du bateau.

    Le traité de Washington de décembre 1959 sur la protection des écosystèmes fragiles de est entré en vigueur en juin 1961 et son protocole sur la protection de l’environnement de l’Antarctique a été défini par le traité de Madrid en octobre 1991.
    Des informations sur le traité sont disponibles sur http://www.ats.aq

    Le principe de base est simple : chaque pays participant reçoit, instruit les demandes et accorde les autorisations pour accéder par mer au continent austral.

    Autrement dit, il faut un Visa délivré par un pays ayant une présence en Antarctique!

    En France il existe donc une 'demande d'autorisation d'accès à l'Antarctique'.
    Celle ci se fait via un dossier que l'on peut télécharger sur le site français et qui doit être renvoyé par mail à l'adresse 'activites.antarctiques@taaf.fr'.
    Chaque autorisation accordée impose, au retour, un compte rendu ou 'post visit report form' qui doit être transmis dans les trois mois suivant la fin de la période autorisée.


    Cliquer sur la carte pour l'agrandir
         
    Des infos plus détaillées sont disponibles en français sur:

  • Le site du TAAF (Terres Antarctiques et Australes Françaises).
  • Et plus précisément pour les documents sur:Les téléchargement du TAFF.
  • Le site de Wikipédia sur Les Terres Australes est lui aussi utile.
  • Le site de l'IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators) est complet mais en anglais et est incontournable pour qui veut aller ce promener de ce côté là .
  • Pour les français, 'Institut Français Paul Emile Victor' est aussi un endroit où aller.


  • En résumé: Avant de partir il faut: un bateau bien préparé évidement, une autorisation que l'on pourrait assimiler à un visa à demander en France pour les français (voir adresse plus haut) et une bonne assurance... C'est assez logique finalement.


    Accueil/Home


    1 commentaire :

    Les commentaires aident à rendre le blog plus intéressant et à le faire évoluer: n'hésitez pas à commenter.
    Merci.