samedi 23 janvier 2010

Holder 1










2 semaines dans les Iles du Ponant à partir du 2 Août ….. Les photos viendront après ....

Isabelle ayant 2 semaines de vacances pour récupérer d’une année un peu folle terminée par une semaine en Afrique du Sud le programme était de naviguer entre l’embouchure de la Garonne et la Bretagne Sud. Pour tout dire, nous voulions « monter » jusqu’à Belle Ile, voire les Glénans puis redescendre.

Le plan était bon mais Eole en décida autrement en nous envoyant de façon régulière du vent de Nord Ouest pendant 2 semaines, sauf les premiers jours.

Cap sur l’Ile d’Yeu donc, le Dimanche 2 Août.

Traversée sans problème avec 10 à 15 nœuds de vent, de quoi arriver vers 15-16h avant que le port ne soit bondé pensions nous. A 16h, en fait il ne restait plus une seule place au ponton ou à couple dans le port de plaisance et nous avons été placés contre le quai du bassin à flot des bateaux de pêche.

L’arrivée vent de travers nous poussant vers le haut quai en pierres fut un peu brutale pour Hanami II qui y perdit 10 cm de la belle peinture de son arrière babord mais sans autre dégat. Heureusement, nous étions 1er contre le quai. Malheureusement , 4 autres bateaux sont venus de mettre à couple du notre et nous sommes devenus le point de passage et d’escalade obligé pour tous les occupants de ces bateaux.

S’amarrer à quai dans un bassin prévu pour des bateaux de commerce ou de pêche pose quelques problèmes spécifiques comme je m’en étais déjà aperçu à Reggio de Calabre.

L’idéal est de se mettre à la hauteur d’une échelle de quai, en particulier en Atlantique, à cause de la marée, même si dans notre cas le bassin , protégé par une écluse, a un niveau d’eau qui ne varie que de 2m au lieu des 4 d’une marée classique. Dans notre cas ne c’était pas possible, l’échelle étant déjà bloquée par un autre bateau.


Une « marche » en corde a donc été installée entre les haubans pour permettre, depuis le roof, de monter sur le quai en 2 grandes enjambées et une rotation. La méthode à bien marché et tous les bateaux ont utilisé ce marche pied imrovisé.

En dehors de l’accès au quai se pose le problème de l’amarrage. Là, il faut avoir une personne sur le quai qui réceptionne l’amarre et la fixe sur le premier anneau venu.
Problème : Comment envoyer l’amarre sur la quai ?
Et bien il faut une touline et, si j’en avait fait une belle sur la Corvette, il n’y en a pas sur Hanami II, voila quelque chose qu’il me reste a faire. C’est simple en fait. Une touline c’est un bout fin, de 5 à 10m, terminé par une boule de bois entourée de corde que l’on accroche à l’amarre pour pouvoir l’envoyer a une personne sur un quai, un ponton ou un autre bateau .
On envoie la boule de bois et le filin suit.
Pour faire celle-ci j’utiliserai une grosse balle de caoutchouc remplie de sable et recouverte de corde.

Autre difficulté, empêcher le raggage des amarres, Il y a 3 techniques et nous les avons utilisées toutes les 3 :
- mettre un anneau en chaine et ensuite frapper amarre dessus
- protéger l’amarre par un manchon
- surélever l’amarre pour qu’elle ne frotte pas sur les pierres du quai.

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Autre difficulté, trouver des prises pour l’eau et l’électricité. Là ca été facile car il y en aviat pour les bateaux de pêche.

Enfin, il faut protéger les pare battages des pierres du quai car, si ils roulent bien horizontalement contre le quai quand le bateau avance et recule, ils sont systématiquement attaqués et abimés par les mouvement verticaux du bateau dus à la marée.
La solution içi, est d’avoir un planche de chêne de 2 à 3 m que l’on intercale entre le quai et les pare-battage. EN navigation elle ets attachée aux chandeliers et au port elle peut servir de passerelle lorsque l’on s’amarrae « à cul » comme en Méditerrannée.

Superbe coucher de soleil, en contre jour.

La première nuit s’est donc bien passée mais le bassin a continué à se remplir et nous avons fini à 6 ou 7 à couples et ce jour la le Port d'Yeu a battu ses records de remplissage.

Heureusement, le lendemain nous sommes allés nous placer dans le port de plaisance, sur le ponton d’accueil, à couple d’un bateau en acier appartenant à quelqu’un avec qui j’avais été à un stage d’électricité marine organisé par Sail The World a Rézé au début de l’année.

Le monde est petit.

Le bateau en question venait d’être rapatrié des Antilles à la Rochelle où il était allé le chercher avec son épouse et leurs 2 filles pour le remmonter à Concarneau qui sera son port d’attache. C’est un grand 45 pieds fabrique par Méta à Tarare près de Lyon. Un vrai bateau de grande croisière : 1000 litres de fuels, 2 moteurs de 50cv, 1000l d’eau + 1 désalinisateur de 80l/h, double jeu de voiles et une soute à voile qui pourrait faire une cabine d’équipage !
Tout un programme donc, même si le bateau nécessite un peu de remise à neuf par endroit.

Nous sommes donc restés 3 jours à Yeu.

Au programme : visite d’amis venus prendre un verre sur le bateau, ballades en vélo dans l’ile et au port de la Meule en dépit de la chaleur de l’après midi, farniente, crêpes, poisson grillé sur le bateau et soirée au bar de l’ecadrille où se produisait un groupe de Jazz Manouche.

A l’approche du 15 Août le port s’est encore plus rempli et il y a eu jusqu’à 35 bateaux dans le bassin a flots qui normalement n’en contient aucun, avec jusqu’à 8 bateaux à couple d’un coté et 3 de l’autre, ne laissant qu’un passage si étroit que le dernier bateau entré c’est mis en travers, pris par le vent et faute de pouvoir maneuver et a du ressortir avant la fermeture de l’écluse pour aller mouiller à l’ancre devant la plage au sud du port.

Escale aux Sables et à Nantes

Jeudi soir, le vent étant favorable et le port se vidant, retour aux Sables d’Olonne avant de repartir pour Saint Denis d’Oléron.

Retour calme, au portant, avec assez peu de vent , avec Grand Voile et Trinquette croisées jusqu’aux Barges où nous trouvons 20 nœuds de vent et heurtons quelque chose dans l’eau, qui vient se prendre dans les safrans mais restera non identifié. Retour au port avec un ris puis sous Génois seul, le vent ayant tourné encore un peu.

Vendredi, petite visite à Nantes où nous avons été déjeuner en ville avec Maman qui nous a ensuite montré toutes les aquarelles des 6 volumes de ses albums. Il y en a maintenant plus de 1000 !
Pas croyable ! Et ce n’est pas fini. Il y en aura d’autres et il faut inclure les aquarelles pour Anne, Didier et celles qu’elle a fait pour la Chezalière.

Saint Denis d’Oléron

Samedi matin 9h, départ pour Oléron avec peu, très peu de vent toujours au portant.
Navigation sans problème, 1 bord SSE de la bouée de Nouc-Sud à la pointe SW de l’ile de Ré, puis Cap au SE sur Saint Denis où nous arrivons à 15h30 et devons attendre 30’ avant de pouvoir franchir le seuil. Seul point négatif, le manque de vent qui nous a obligé a faire 50% du trajet au moteur.

Cela n'a pas empêché Isabelle d'expérimenter l'asencion du mat, histoire de voir si les voiles pouvaient être mieux ferlées.

En attendant d’entrer au port car l'eau était encore un peu basse

nous avons tenté de prendre une bouée au lasso mais les amarres disponibles sur Hanami II sont trop courtes pour cela. Il faudra que j’en ai une plus longue dédiée à cet usage.

16h15, amarrés à couple d’un bateau Anglais au ponton visiteur.

Nous avons la 1ere place sur le ponton, contre la digue à l’avant et sur babord ce qui génèrera quelques difficultés pour le départ le lendemain après que le ponton se soit rempli de nouveaux bateaux à couple, sur le coté et derrière. Nous en aurons 2 nous même.

Décidément il faut essayer de ne pas naviguer les 2 premières semaines d’Août où tous les ports sont bondés et quand la moindre manœuvre de port demande de déployer des trésors de technique. Le bon coté, en dehors du temps qui cette année est superbe, c’est que c’est formateur.

Enfin ,bien arrivés après une traversée bien ensoleillée il fallait trouver une casquette qui protège bien et ce désalterer.

Ensuite farniente sur le bateau, bien que l'on nous ait fait changer de place tous les jours ou presque.

Promenade en vélo sur la cote NW d'Oléron notamment en forêt en allant à Boyardville.

Puis visite au Port du Douhet, une escale favorite de Stan apparemment mais relativement peu fréquentée en raison de la difficulté d'accès: marée haute uniquement ou presque, chenal souvent ensablé et étroit, ça se voit ...

courant, port de petite taille et 1 seul ponton disponible pour les visiteurs, à droite du pilier sur la photo.

Cependant une escale à retenir lorsque tout est plein car Hanami II avec sa dérive relevable à peu de problèmes de tirant d'eau.

Reste du texte ... à venir ....

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