dimanche 27 novembre 2016

Les micro-billes, les cosmétiques, les eaux grises et nos assiettes ...

Si l'on en croit la littérature anglaise (et il y a un très bon article sur le sujet dans le dernier numéro de la revue trimestrielle du RYA), les micro- billes contenues dans nos shampoings, gels douche, dentifrices (surtout eux) et autres produits d'hygiène sont un risque pour les fonds marins et plus tard nos assiettes.

En fait ce n'est pas totalement nouveau et une campagne de lobbying est menée par la Plastic Soup Foundation et une coalition d’ONG, dont
 Surfrider Foundation Europe, pour interdire l’utilisation de microbilles plastiques exfoliantes dans les cosmétiques.



En ville nos systèmes classiques de traitement des eaux (dont bien sur les eaux grises) ne sont pas prévus pour retenir ces micro-plastiques qui se retrouvent donc dans les égouts avant d’être évacués ... dans les océans et les mer s où ils finissent par constituer que l’on appelle la « soupe de plastique ». 


En effet ces microbilles plastiques ne se biodégradent pas et une fois dans le milieu aquatique elles ont des effets négatifs  importants sur la biodiversité. Par exemple, les animaux marins ingèrent ces particules qui, via  la chaîne alimentaire, finiront un jour ou l'autre ... dans nos assiettes.
C'est comme les bouteilles plastique mais en plus petit ...
La campagne en question semble être efficace car Unilever, par exemple, a annoncé en 2013 je crois qu’ils abandonnaient l’utilisation de micro-billes  dans certains de ses produits cosmétiques afin d'épargner les océans.
En bateau et en mer le problème est le même et à défaut d'utiliser des caisses à eaux grises, la solution est de n'utiliser que des produits ne contenant pas de micro-billes.
A noter que la caisse à eaux grises ne fait que déporter le problème si il n'y a pas, à terre, des système d'élimination des dites billes ... alors que pour les eaux noires la solution et la règlementation sont bien connues.
Pas facile donc, en apparence, de traiter ce problème.
L'application, en anglais, à télécharger
Cependant c'est possible car il existe une application qui permet de savoir si un produit contient ou non des microbilles .

Disponible en 5 langues et utilisable partout dans le monde, il suffit de scanner l’étiquette du produit cosmétique avec votre portable, l’application permet ensuite d’indiquer si le produit contient ou non des microbilles grâce à un code couleur.
Pour télécharger l’application Beat the micro bead, cliquez ici !
Bon, ceci dit on peut trouver un autre usage à ces produits, au dentifrice par exemple qui se révèle être un excellent 'polish' pour enlever les fines rayures sur les plastiques, les métaux ou le verre, les verres de montre en particulier, mais il reste cependant les micro-billes.

Accueil/Home
 Les commentaires sont bienvenus, merci.


Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire

Les commentaires aident à rendre le blog plus intéressant et à le faire évoluer: n'hésitez pas à commenter.
Merci.