vendredi 11 septembre 2015

Freud, Lacan ou Neptune?

     


Difficile à dire mais du point de vue de la Sécu, la seconde option est surement la moins onéreuse.
Toutes fois il faut faire attention.

J'ai fait une fois un convoyage avec un équipier sous traitement psychotrope lourd et cela c'est mal fini: débarquement, hospitalisation, rapatriement etc...
C'est aussi pour le skipper que cela pose un problème: on ne débarque pas un équipier facilement à l'étranger.
Leçon: toujours savoir avec qui on embarque et quels sont les médicaments que l'équipier transporte.
Ca c'est souvent difficile à savoir mais c'est important.

Le Capitaine est seul maitre à bord mais il est aussi responsable de tout.
Les Anglo-Saxons diraient "responsible AND accountable", ce qui est bien plus large, bien que la traduction française n'existe pas. Le plus proche serait "on peut lui demander des ´comptes', et là c'est sans fin.
En bref: il vaut mieux écarter un équipier que gérer une catastrophe en mer loin de tout et qui peut parfois mal finir, comme ce ´bipolaire/maniaco-dépressif' qui s'est jeté à la mer deux fois au cours d'une transat et a été évacué sur un bateau de la Royal-Navy après avoir passé 2 jours attaché au pied du mât il y a 5 ou 6 ans.
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