Où aller?
A Gros Ilet bien sur.
C'est la porte à coté et c'est réputé dans toute l'ile.
Fête de rue garantie tous les vendredi soir.
Poulet grillé, barbecue, brochettes, des bars partout: des vrais et des improvisés et par dessus tout de la musique caraibes ou autre et des gens qui dansent et s'amusent partout.
Impensable en France, rien que l'obtention des autorisations tuerait n'importe quelle initiative équivalente, quoi que, en étant peut être rose et vert, ou autre chose, et avec les bons appuis, 2 ans après avoir déposé un dossier ...
Pauvre France où même les vide greniers sont régulés!
Des filles jeunes, moins de 25 ans, élégantes, fières, les yeux brillants et la tête haute , même si les jupes sont courtes (aussi courtes que celles de Courêge en 70).
Pas de jeans délavés et troués ici.
On essaye de sortir du trou.
On est indépendant depuis 79 et on se bat, on sait très bien que "quand on est au fond du trou il faut cesser de creuser".
Comme dit Bob Marley en parlant de l'indépendance (qui a eu lieux pour presque tous ces pays en 79)
"Get up, stand up, stand up for your right
Get up, stand up, don't give up the fight."
Pas de misérabilisme ici, mais la volonté de s'en sortir "oui".
Comme le disait le 1er ministre local: "la limite de Ste Lucie, c'est celle que les St Luciens croient ne pas pouvoir dépasser".
Ici l'état AIDE, permet , facililte, régule mais on n'attend pas tout de lui.
Quelle leçon, pour ceux qui veulent/peuvent l'entendre.
Ca rappelle le "Aide toi et le Ciel t'aidera".
Donc, ce fût une soirée locale, à vous faire regretter de partir, surtout moi qui avais prévu de rester... mais ne peux pas.
Diner avec poulet grillé, porc au barbecue, pâtes en gratin, légumes, le tout pour 50 ECs soit moins de 15 euros, plus une ou deux bières (Piton bien sur).
Certes il y a les "quémandeurs" mais il n'y a pas de Pole Emploi ici, ni de RSA ou équivalent, donc les gens vendent des "petits services" et le font avec le sourire, donc on les leur achète, évidement... moi en tout cas!
Le "black" ici c'est la règle mais on le sait et on l'admet, voire le respecte: tout est sur la base du "contrat" (lire Murray Rodbarth pour ceux qui découvrent le concept, c'est édité aux Belles Lettres: l'éthique de la Liberté).
Quelle différence avec le "travail au noir français".
Bon, on arrête les délires, le rhum à des effets secondaires bizarres ...
Musique, ambiances, grillades, boutiques rasta ...
Du coup j'ai hérité d'un bracelet HANAMI , fait devant moi, pour ma fête: merci Christian.
Sur la photo, le rasta qui fait le bracelet HANAMI et va vendre à Christian un bonnet Rasta que tout le mond va lui envier.
A suivre ...
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