samedi 12 avril 2014

Un beau Perini ...

Perini est un chantier italien de yachts de luxe et de grande dimensions.
Nous avions vu un exemplaire de leur production à Marigot Bay et nous l'avons retrouvé ce matin aux pitons: 66 mètres de long, 3 ponts, 2 mats de taille impressionante, avec la perspective cela faisait 1/4 de la hauteur du gros piton et avec 5 barres de flêche.
Une superbe unité.


Hanami paraissait bien petit à coté lorsque nous sommes passés sur son arrière pour quitter l'anse des Pitons et remonter sur Rodney Bay.
Dans la baie d'à côté, avant Soufrière, un autre représentant des chantiers nautiques Italien dénomé "JO", peut être un Benetti avec au moins 5 ponts.
Celui là aussi nous l'avions vu à Marigot Bay.
En fait ce fut le jour des grands bateaux car le clipper maltais à 5 mats carrés que nous avions vu avec Isabelle et L&B était à l'ancre devant Marigot. Lui est largement trop important pour y entrer, de même qu'il est trop grand et avec trop de tirant d'eau pour approcher les Tobago Cays ou le fond de la baie de Bequia où nous l'avions aussi vu le jour où nous avions vu le fameux "rayon vert".

En dehors de bateaux, la remontée c'est faite vent de face, au moteur avec un peu de GV quand elle portait dans un vent irrégulier en direction et en force (entre 8 et 23 noeuds).
Pour dire vrai, dans le sens de la remontée, nous étions les seuls à essayer de faire de la voile.

Comme sommes optimistes, nous avions mis une ligne de traîne et, une fois n'est pas coutume, elle a ramené un petit thazard qui a eu la malheureuse idée de se décrocher à la hauteur de la plage arrière. Nous ne sommes pas des fanas du "no-kill" mais les divinités de ce type de pêche nous poursuivent ...

Les Pitons Rodney Bay: 4 heures, pas trop mal pour un trajet essentiellement au moteur.
A l'arrivée on nous attribue la place E23 que nous nous appretons à prendre en marche arrière lorsque nous rélisons que laligne de traine est toujours à l'eau et s'est coincée dans un autre bateau au bout du ponton que nous venons de contourner. Pas d'autre solution que de couper la ligne...
Comme un ennui n'arrive jamais seul, une des amarres avant a glissé du pont et est venue se faire aspirer par le propulseur d'étrave.
Ca c'est beaucoup plus grave/génant et rappelle fâcheusement la même mésaventure à Mindello a départ de l'étape Cap-Vert - Ste Lucie. Il n'y a pas beaucoup de solutions: on repart vers l'entrée de la marina et on fini par récupérer l'amarre en faisant fonctionner le propulseur en sens inverse pour qu'il "recrache" ce qu'il avait aspiré. Heureusement, ca marche et finalement nous prenons notre place sans anicroche si ce n'est que la filière en se tendant à tordu et "desinséré" le chandelier de la portière tribord: un peu de bricolage à faire  pour le remettre en place.

La suite est plus calme: 
1 - Déjeuner rapide d'une super salade préparée par Christian, 
2 - Visite à la douane  car normalement nous devrions être à St Vincent et la question est de savoir si il faut refaire une clearance d'entrèe. Et bien non, ni entrèe ni sortie, ils modifient seulement la date de sortie sur la clearance actuelle. Super.
3 - Passage au bureau de la Marina
4 - Halte au Café Olé pour les mails et une boisson
5 - Réservation d'une voiture pour visiter Ste Lucie demain: ce sera une Subaru avec Clim ... Ca va changer de la Nissan sans rétroviseur et vitres bloquées de St Vincent. C'est sur.
5 - Réparation du moteur de l'annexe. C'est encore la pompe à essence. Comme je la connais bien, le nettoyage est rapide et facile et le test dans la marina laisse penser que cette fois ci cça va être OK.


6 - Douche
7 - Diner au Bosun, au 1er étage de la marina.

A suivre ...

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