lundi 12 août 2013

TransGascogne, quelques enseignements techniques ....

Les quelques 500 miles de traversée avec un régatier expert à bord, les abords des zones de pêche et le nouveau port de Luanco en cours d'aménagement ont apporté quelques enseignements intéressants.

Au niveau de voiles en premier.
Au près, j'avais toujours cru que border la voile était la chose à faire, sans réaliser que la position du rail d'écoute et sa forme ramenaenit la voile vers le centre du bateau. Si je l'avais réalisé, je crois que j'aurais naivement cru que c'était parce que c'est 'ce qu'il convient de faire'. "C'est étudié pour", comme on dit!
Et bien non, j'avais tort.

En ouvrant la voile et en la tirant vers le rail de fargue, la vitesse du bateau augmente et le bateau est plus stable!
Je connaissais le Barber Hauler pour le Genaker et le Spi, parfois je l'ai utilisé pour le Genois mais toujours pour ramener l'écoute vers le bas et le centre du bateau. Je ne pensais pas l'utiliser pour éloigner celle ci du centre.
Utiliser un Barber étant un peu délicat vu le manque de place, nous avons simplement frappé une poulie ouvrante sur le rail de fargue au maitre bau et gréé une seconde écoute sur le génois (bleue sur la photo), écoute qui revient sur le winch arrière de spi.
Ca ne s'appelle donc plus un Barber mais semble prendre le nom de 'Short Sheet'.
Cela correspond a ce que j'avais vu sur les mini de la course où le rail d'écoute et ses avale tout sont remplacés par un anneau dans lequel passe l'écoute et que l'on déplace en hauteur et latéralement au moyen d'un palan pour abaisser/relever et éloigner/rapprocher le point d'écoute de la voile d'avant.
C'est équivalent aux 2 écoutes que l'on met pour pouvoir tangonner les voiles d'avant sans toucher à l'écoute 'standard'.

Auprès des pêcheurs: faire attention à ce qui flotte.
Eviter les perches et autres engins signalant les filets et casiers fait partie de toute naviogation côtière: pas de gros inconnu de ce coté là.
Au cours d'un convoyage nous nous étions retrouvés avec une boule de filet et de cordage prise dans un des moteurs du catamaran mais nous nous en étions débarrassés sans trop de problème par un bon coup de marche arrière.
Cette fois ci, avec le Watt&Sea à l'arrière, l'accrochage d'une ligne qui flottait s'est traduit par la perte des pales de l'hélice (photo à venir) et bien sur, l'arrêt de la production d'énergie.
Pour éviter cela il faut une hélice en ALUMINUM et non en 'Plastique' comme celle qui avait été montée sur l'appareil.
Bien sur cela se change, mais a 500 euros la bête il vaut mieux le savoir et demander la bonne dès le départ.

Dans les ports en construction.
Le port de Luanco est en cours d'équipement.
Si les digues et jetées sont parfaites, l'eau et l'électricité manquent encore sur les pontons et les sanitaires restent à construire bien qu'une solution à base de 'portacabines' existe.


Pour l'électricité un groupe électrogène de chantier avait été installé avec les blocs de prise sur chaque Duc d'Albe.
Deux inconvénients à cela:
Les blocs manquaient de prises (3 pour chaque dont une pour le tri-phasé) et peu de bateaux disposaient de prises multiples appropriées.
Le groupe délivrait du 400 volts au lieu de classique 220. Là le disjoncteur différentiel n'a pas aimé du tout et le fil de la ligne de qui non plus.

Donc au retour, après avoir longuement cherché pourquoi nous n'avions plus d'électricité du ponton arrivant au transformateur d'isolement nous avons changé le disjoncteur, refait la prise de la ligne de quai et enfin pu charger les batteries au ponton sans utiliser le générateur.



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